Plus de 200 personnes se sont rencontrées le 19 mars à Ottawa et le 21 mars à Toronto pour une soirée d’inspiration et de grandes conversations à l’occasion de la série annuelle Les femmes et le leadership Captain Nichola Goddard. Cette série, qui en est à sa sixième année, propose des tables rondes avec des femmes militaires et des anciennes combattantes – des conversations très variées sur la vie militaire et civile et sur les compétences en matière de leadership nécessaires pour s’épanouir dans les deux cas.

L’événement « Les femmes et le leadership » est nommé en l’honneur de la capitaine Nichola Goddard, première soldate canadienne à mourir au combat, en 2006, en Afghanistan. La série est organisée au profit du Fonds qui porte également son nom.

Souvenirs d’une sœur

Pour commencer la soirée, les personnes invitées ont visionné une vidéo commémorative émouvante sur la capitaine Goddard, produite par le Musée canadien de la guerre. [Visionner la vidéo sur la capitaine Goddard]

Kate Goddard, la sœur de Nichola, a pris la parole aux événements de Toronto et d’Ottawa. Elle a commencé son discours en lisant un extrait d’une des lettres de Nichola en provenance d’Afghanistan : « Je ne veux pas que vous pensiez que je suis déprimée, loin de là. … plus nous interagissons avec le peuple afghan, plus j’ai le sentiment que nous servons un objectif ici. Je pense que ces gens … essaient de réaliser quelque chose que nous, au Canada, considérons depuis longtemps comme acquis. Ils sacrifient quotidiennement leur vie pour tenter de s’emparer d’une chose si idéaliste qu’elle est presque impossible à définir. »

Mme Goddard a conclu : « Certaines des femmes les plus fortes et les plus courageuses que j’aie jamais rencontrées sont des femmes militaires. J’ai hâte d’entendre les femmes présentes ce soir et de célébrer leurs réalisations. »

Un groupe d’expertes de haut niveau

La gamme d’expérience, de réalisations et de leadership a été mise en évidence à l’occasion des activités à Ottawa et à Toronto, et nous avons eu l’honneur de recevoir l’honorable Ginette Petitpas Taylor, ministre des Anciens combattants et ministre associée de la Défense nationale, à titre de modératrice à Ottawa.

Au nombres des panélistes de l’événement d’Ottawa, on trouvait :

  • Lieutenante colonelle (à la retraite ) Cybèle Wilson, MMM, CD, V.-P. Partenariats, ADIT Amérique du Nord
  • Majore-générale J.R. Speiser-Blanchet, CMM, CD, commandante adjointe de l’Aviation royale canadienne
  • Adjudante-cheffe Sandra Bouchard, CD, Forces armées canadiennes

À Toronto, on trouvait comme panélistes :

  • Sonya Lockyer, présidente et directrice générale, Lifemark Health Group
  • Adjudante-cheffe Lori Flowers, MMM, CD, Forces armées canadiennes
  • Colonelle Vanessa Hanrahan, OMM, CD
  • Matelote-cheffe Julie Briffa, Forces armées canadiennes
  • Modératrice Sloane Muldoon, première vice-présidente, Services mondiaux de ressources humaines, Banque Scotia

Vous pouvez lire les biographies des panélistes du programme « Les femmes et leadership » (en anglais).

Faits marquants et perspectives d’Ottawa et de Toronto

Chaque discussion a été riche en enseignements, en sagesse durement acquise et en rires. Voici quelques-uns des nombreux moments forts de ces deux soirées.

Les panélistes ont fait part de leurs motivations pour se joindre aux Forces, qu’il s’agisse de filles rebelles cherchant à choquer leurs parents, de jeunes adultes à la recherche d’aventures, d’emplois et d’occasions que leur ville ne pouvait leur offrir, ou encore d’au moins une personne se décrivant comme une « ballerine en voie de guérison ».

Les femmes représentent actuellement environ 16 % des membres des forces armées, et leurs expériences et défis sont uniques, tout comme les raisons qui les poussent à poursuivre une carrière militaire. Quand les attentes ont été confrontées à l’expérience réelle du service, la discussion a révélé des courbes d’apprentissage abruptes.

Certaines panélistes ont décrit des défis profondément personnels, comme la tension entre les besoins de la famille et la concentration totale qu’exige la vie dans les forces armées. Le fil conducteur, comme l’a décrit l’une des panélistes, est « le sentiment de ne pas en faire assez au travail ou à la maison ». Les déménagements fréquents, bien qu’ils fassent partie de la vie militaire, ont eu un impact sur les familles des participantes, en particulier quand les deux parents sont militaires.

Être une leader et une mentore

Après avoir quitté les forces armées, Sonya Lockyer a eu l’occasion de découvrir les différences entre le monde militaire et le monde civil. « J’ai rencontré une jeune employée nerveuse qui m’a dit : “Vous m’intimidez”. J’ai demandé des détails et elle m’a tout raconté, puis m’a dit que mon surnom au sein du personnel était Ice Princess (princesse des glaces). J’ai raconté cette histoire à mon partenaire d’affaires et il m’a dit : “Ça te surprend?” J’ai décidé de me détendre un peu et de me détacher les cheveux. »

Un changement de leadership au sein des Forces a également été constaté.

« La compassion fait désormais partie intégrante de notre leadership », a déclaré la matelote-cheffe Briffa. « On peut toujours faire en sorte qu’une personne s’améliore, on ne peut pas la renvoyer comme dans le monde civil. Il faut développer son personnel. »

Une question du public sur la manière d’être une mentore efficace a suscité une réponse de l’adjudante-cheffe Bouchard qui a provoqué des applaudissements.

« Le simple fait d’être soi-même et de montrer la voie, c’est ça être une mentore – il n’est pas nécessaire que ce soit personne à personne. N’imposez pas votre mentorat à des personnes qui n’en demandent pas. Et dites toujours la vérité : si une personne n’a pas la capacité de progresser, soyez honnête avec elle. C’est comme ça que l’on établit son intégrité. »

« Le Canada est ma priorité absolue »

Les panélistes ont peut-être eu des raisons pragmatiques de s’engager dans les forces armées lorsqu’elles étaient plus jeunes, mais ce qui les a poussées à rester, c’est un sens aigu du devoir et une volonté de servir le public.

« Quand j’ai découvert le service militaire, j’ai trouvé un but », a indiqué Mme Lockyer.

« Ma perspective militaire est ma normalité : les valeurs que sont l’honneur, le devoir, le sacrifice et le courage ainsi que la discipline sont à la base », a affirmé l’adjudante-cheffe Bouchard. « Le Canada est ma priorité absolue. »

La colonelle Hanrahan a résumé la situation pour le public de Toronto : « J’ai l’occasion de vous représenter. Je serai toujours fière de le faire. »

Bientôt à Calgary

L’événement Les femmes et le leadership Captain Nichola Goddard aura lieu le 30 avril à Calgary!

Cliquez ici pour obtenir de plus amples détails sur l’événement et pour acheter des billets (en anglais). Nous avons hâte de vous y voir.

La période de demande de financement est maintenant ouverte

Le Fonds Captain Nichola Goddard accepte maintenant les demandes d’organismes de bienfaisance canadiens enregistrés qui offrent des programmes et des services en matière de santé mentale, de leadership et de transition entre la vie militaire et la vie civile qui ont un impact à long terme sur les femmes militaires et les anciennes combattantes. Voyez .

Merci à nos commanditaires

La Fondation Les Fleurons glorieux souhaite remercier ses commanditaires pour leur soutien généreux à la série Les femmes et le leadership Captain Nichola Goddard :

Commanditaire principal – Toronto

Banque Scotia

Commanditaire platine national

Enbridge

Commandite platine – Ottawa

Investissements PSP

Commanditaires platine – Toronto

Canso

Valeurs mobilières TD

Commandite platine – Calgary

ENMAX

Commanditaires or – Toronto

Accenture

CIBC

Commanditaire argent – Ottawa

Amazon

Commanditaires argent – Toronto

BMO

The Jhooty Family

Lifemark

RBC

Commanditaire bronze – Ottawa

EHN

Nous remercions tout particulièrement le comité de la série Les femmes et le leadership Captain Nichola Goddard pour son appui tout au long de l’année : Joanna Davies, Karen Forward, Kate Goddard, Christine Merminod, Jacqui Szeto, Adrienne Zaya.