Fondation québécoise des Vétérans : le pouvoir de la connexion
La Fondation québécoise des Vétérans | Québec Veterans Foundation (FQV-QVF) est un organisme de bienfaisance qui soutient des programmes visant à aider les vétérans qui résident au Québec dans leur transition à la vie civile. Son principal domaine d’intérêt est associé aux traumatismes liés aux blessures de stress opérationnel, à la santé physique et mentale ainsi qu’aux défis associés à la toxicomanie et à la dépression.
Elle finance entre autres, des programmes de bien-être conçus pour optimiser la qualité de vie d’ex-militaires et pour appuyer le traitement et les soins qui leur sont prodigués ainsi qu’à leur famille.
La FQV-QVF est une partenaire de confiance de programme depuis 2019 de la Fondation Les Fleurons glorieux. Pour en savoir plus sur notre partenariat, cliquez .
« De nombreuses anciennes combattantes et de nombreux anciens combattants et leurs familles sont marginalisés par des facteurs comme les handicaps physiques et les blessures de stress opérationnel », indique June Mc Cabe, directrice générale de la FQV-QVF. « Il est essentiel d’appuyer des activités inclusives pour les personnes qui sont souvent mal comprises ou victimes de discrimination. »
Grâce au financement du Fonds Bell Les Fleurons glorieux, la FQV-QVF est en mesure d’approfondir et d’élargir son offre de programmes cette année pour les anciennes combattantes, les anciens combattants, leurs conjointes, leurs conjoints et leurs familles.
Thérapie équine
FQV-QVF compte des partenariats de longue date avec les prestataires de thérapie équine Equi-Sens et LaVoie du cheval qui offrent des programmes conçus pour satisfaire aux besoins uniques des anciennes combattantes, des anciens combattants et de leurs familles.
Outre les bienfaits physiques comme la réduction du stress et de l’anxiété, la thérapie équine offre une invitation à faire preuve de présence totale dans notre environnement. Les mouvements gracieux et puissants des chevaux, leur respiration profonde et leur corps imposant constituent une expérience d’ancrage pour les personnes participantes. Puisque les chevaux sont sensibles au ton et à l’intention de leur partenaire humain, le travail avec les chevaux (qu’il s’agisse de les panser ou de les monter) offre un moyen neutre d’explorer les émotions et le stress non exprimés.
« Je souffre de douleurs physiques, de SSPT, de TAG et de dépression. Les chevaux m’ont sauvé la vie et le récit de ces expériences m’est très cher. Merci à La Voie du Cheval de nous offrir ce mode alternatif de prise de conscience. Félicitations à toutes les personnes participantes pour leur courage d’être vulnérables. »
– Hélène, ancienne combattante qui compte 33 ans de service, propriétaire de chevaux, participante à l’un des programmes
Foire pour les anciennes combattantes et les anciens combattants
Cette journée unique, qui en est à sa deuxième édition, permet aux anciennes combattantes et aux anciens combattants d’obtenir de l’information auprès d’un large éventail de prestataires de services, comme Anciens Combattants Canada, le Réseau de transition des vétérans, les centres de ressources pour les familles des militaires, les programmes de sport adapté et bien d’autres encore. La foire du printemps aura lieu le 26 avril 2025 à l’Hôpital Sainte-Anne, qui offre également des soins de longue durée et des cliniques pour les anciennes combattantes et les anciens combattants qui vivent avec un SSPT et des blessures de stress opérationnel (BSO).
« L’un des avantages de la foire est qu’elle met les anciennes combattantes et les anciens combattants en contact avec les services et les cliniques de BSO offerts à l’Hôpital Sainte-Anne et auprès de nombreux autres partenaires, mais sans pression », explique Mme Mc Cabe. « S’ils ont essayé de composer seuls avec les choses, ils peuvent obtenir de l’information dans un contexte public, ce qui peut être moins intimidant que de prendre un rendez-vous à la clinique. »
Pêche à la mouche
La FQV-QVF s’associe à Soigner nos braves par la mouche Canada pour offrir des programmes de pêche à la mouche de mai à septembre dans la région du Saguenay, au Québec.
« La façon dont les gens apprennent le sport, l’équipement et le montage de mouches est très structurée afin qu’ils puissent acquérir une nouvelle compétence », dit Mme Mc Cabe. « Mais les aspects sociaux et thérapeutiques – et le fait d’être dans la nature et à l’air frais – sont également importants.
Le soutien par les pairs, sous la forme de soupers au cours desquels les anciennes combattantes et les anciens combattants peuvent se réunir et échanger leurs expériences, est un autre bienfait.
« Très belle expérience avec des gens extraordinaires. Ça m’a permis de prendre du temps pour moi avec des anciens confrères de travail, chose que je n’aurais sûrement pas faite par moi-même. »
« Aide à soulager du SSPT, à changer les idées, à se sentir appuyé. L’activité aide beaucoup. »
– Témoignages de deux personnes participantes à Soigner nos braves par la mouche
On a étudié la pêche à la mouche comme activité thérapeutique efficace, dans la nature, en particulier pour les anciennes combattantes et les anciens combattants qui vivent avec un syndrome de stress post-traumatique (en anglais). La FQV-QVF s’associe également à Héro Lodge, une entreprise dont des anciens combattants en sont propriétaires et exploitants, qui organise des expéditions de pêche à la mouche pour les anciennes combattantes, les anciens combattants et leurs familles sur le Grand lac des Esclaves, aux Territoires du Nord-Ouest.
La FQV-QVF continue à appuyer les programmes destinés à l’ensemble de la famille. Les conjoints, hommes ou femmes, ne font généralement pas partie des programmes destinés aux militaires à la retraite, mais les besoins existent et sont nombreux. L’aide qui leur est apportée est essentielle à leur bien-être et profite à leur partenaire (l’ancienne combattante ou l’ancien combattant) et à leurs enfants.
« Si toutes et tous les membres d’une famille de militaires à la retraite peuvent vivre une vie meilleure dans la dignité, c’est toute la société qui en bénéficie », conclut Mme Mc Cabe.